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19/10/2015

Oana Damman

 

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Oana Damman

 

 Oana est née à Saint-Etienne en 1973 avec dans ses bagages une anomalie génétique connue sous le nom de Trisomie 21. Grâce à un entourage très présent et stimulée par un milieu hautement cultivé (son père Christian, aujourd'hui décédé, était Directeur général de la scène de la Comédie Française et sa mère Anne Cornaly, comédienne et artiste) Oana a pu développer au maximum ses facultés cognitives. De son cursus scolaire qui l'a amené jusqu'à la terminale "sans en avoir le niveau bien sûr" précise Anne, elle a gardé un véritable intérêt pour la littérature et la philosophie. Elle sera, également formée à l'art de la tapisserie à Haute Lisse par un professeur des gobelins ami de la famille. Cet apprentissage  durera 6 ans et l'amènera a collaborer activement à la création d'une immense tapisserie de 10 mètres de haut sur 9 de large destinée à couvrir un pan de mur de l'église d'Albas. Après avoir consacré une quinzaine d'années à cet ouvrage laborieux, Oana est revenue à ses  principaux centres d'intérêt qui sont le dessin et la peinture. Elle peint pratiquement tous les jours pendant plusieurs heures et lit beaucoup aussi.  Faut dire qu'à Albas, le petit village des hautes Corbières où elle vit seule dorénavant avec sa maman , les hivers sont longs et les distractions plutôt rares. Oana a toujours réalisé des dessins très colorés, mais ce n'est qu'à partir de 12 ans que la figuration est apparue dans son travail. Elle part souvent d'images toujours en noir et blanc qu'elle trouve dans des livres ou des revues et qu'elle réinterprète à sa manière, à grands traits de fusain ou d'acrylique sur divers papiers de format moyen. Ce sont des portraits, parfois des autoportraits d'artistes connus qui deviennent méconnaissables une fois revisités par Oana. Ce sont souvent des architectures, l'église d'Albas, l'hôtel de ville de Narbonne, les châteaux Cathares etc... Parfois des natures mortes ou des animaux qui sont ses principaux sujets de prédilection.

Sous l'aile protectrice de sa mère qui fait fonction d'agent, Oana expose régulièrement ses oeuvres depuis 2004. Que ce soit en Allemagne ou récemment au musée d'Ansembourg à Liège ou prochainement à la Biennale de Laudun L'Ardoise dans le Gard, ses pastels saturés de couleurs improbables et aux traits affirmés rencontre toujours un vif succès.  Son travail a également fait l'objet d'un article de 4 pages dans le numéro de septembre/octobre de la revue régionale "L'Art dans l'Air".

Si à la loterie de la vie Oana n'a pas sorti le meilleur numéro du chapeau, sa passion pour l'art et la création, lui permettent au moins aujourd'hui de suivre son bonhomme de chemin avec un bagage un peu moins lourd.

Jean-Louis Bigou

 

 

 

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