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25/11/2015

Eric Mayer

                              Eric Mayer

 

A 77 ans Monsieur Mayer a connu plusieurs vies. Ancien Maître de conférence à l'Université de Paris VII en Physique de l'Environnement et grand bourlingueur, il a voyagé à travers le Monde de la Chine au Vénézuela en passant entre autre par la Corée du Nord et les Emirats Arabes. Il a enseigné pendant 18 ans à Mexico où il a conservé de nombreuses relations.

Fils de peintre amateur, Eric Mayer s'est toujours intéressé à l'art. Les visites dans les musées, les expositions et la lecture de nombreux livres d'art ont forgé sa culture artistique. Il aime particulièrement le travail de Vieira Da Silva et les peintres Fauves. Mais ce n'est que très récemment après le décès de sa femme et un accident vasculaire cérébral en 2012 qui l'a cloué dans un fauteuil roulant qu'il s'est lancé  éperdument dans la peinture. La création devient alors une sorte d'exutoire qui lui permet de continuer mentalement le voyage. Des tours de San Gimignano qu'il peint de mémoire au centre de Narbonne, en passant par la cité de Minerve ou Saint Guilhem le Désert qu'il dessine d'après carte postale, l'acte de peindre devient pour lui thérapie, acte vital, nécessité existentielle. Dans une petite pièce transformée en atelier, Eric peint plusieurs heures par jour, avec difficulté parfois son hémiplégie limite la précision de ses gestes. Sa peinture associe une certaine maitrise technique, une recherche esthétique dans la composition et une spontanéité, une naïveté dans le dessin qui font tout l'intérêt, à mon avis, de son travail.

Eric se rend une fois par semaine à Narbonne dans l'atelier de l'artiste peintre Vincenzo Galati où avec d'autres participants il apprend les rudiments de l'art pictural. Ce soutient artistique est très important pour Eric et pour son travail créatif.

Un autoportrait avec son épouse, réalisé à partir d'une photographie, est son oeuvre préférée. Eric aimerait maintenant pouvoir exposer son travail, le montrer, le confronter et se confronter lui-même au regard des autres.  "Ce serait bon pour mon égo" dit-il.

 

 

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Eric Mayer dans son atelier

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Le château de Puylaurens

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Le port de Gruissan

 

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Saint Guilhem le Désert

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Minerve

 

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Minerve

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Les Corbières

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Bugarach et Rennes le Château

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La Cathédrale et les Barques à Narbonne

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San Gimignano

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Dans la cour

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Dans la cour

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La plage avec collage de coquillages

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Le chat

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Autoportrait avec Madame

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Mme Mayer

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Le clown

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Composition

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Les Cathares

 

 

 

 

 

 

 

 

23/11/2015

Claude Haeffely

 

Claude Haeffely

 

Le poète Claude Haeffely est né en France, à Tourcoing, en 1927. Il a fait une année de droit à l'Université de Paris avant d'entrer à l'é=:;cole de librairie et d'édition. Fondateur et directeur des Editions Rouge Maille de 1950 à 1951 et chef de fabrication aux Editions Payot de 51 à 52, c'est en 1953 qu'il va pour la première fois au Québec. Il s'associe alors à Roland Giguère aux éditions Erta. Il retourne en France en 55 et fonde les cahiers de poésie "Le Périscope". De retour au Québec en 1963, Claude Haeffely ouvre une galerie où il tente quelques expériences d'animation. En 1965, il est responsable de la revue Culture Vivante au ministère des Affaires Culturelles et en 1967, il devient directeur des manifestations culturelles de la Bibliothèque Saint-Sulpice. Il entre en 1973 à l'Office national du film du Québec.

Claude Haeffely a publié de nombreuses poésies, de "La vie reculée" en 1954 et "Le sommeil et la neige" en 56 aux plus récentes de "Tout est faux, c'est le paradis" en 1991 à "Betelgeuses" en 1994. 

                                       Référence : "L'île" L'infocentre Littéraire des écrivains québécois

 

 

En 2009, Claude Haeffely en collaboration avec "Le temps volé éditeur" à Montréal a publié dans une très belle pochette cartonnée, une série de dessins sur feuilles libres sous le titre "22 poëmes en pointillés". Editée en seulement 30 exemplaires, elle se compose en plus des textes de présentation, de 3 séries distinctes : "Les fantômes" compte 7 dessins, "Chournal d'un artiste raté" compte 9 feuilles écrites et dessinées recto verso la troisième "22 poëmes en pointillés" qui a donné son titre à l'ensemble de l'ouvrage en compte 22 comme son titre l'indique.

Ces dessins-poèmes ou poèmes dessinés, d'une grande liberté créative, plein d'humour et de poésie, ont la fraicheur de l'art enfantin alliée à une grande maitrise artistique. Ils tiennent quelque part du Surréalisme avec en plus une touche de spontanéité propre à l'Art Brut.

                                                                                                        Jean-Louis Bigou

 

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19/10/2015

Oana Damman

 

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Oana Damman

 

 Oana est née à Saint-Etienne en 1973 avec dans ses bagages une anomalie génétique connue sous le nom de Trisomie 21. Grâce à un entourage très présent et stimulée par un milieu hautement cultivé (son père Christian, aujourd'hui décédé, était Directeur général de la scène de la Comédie Française et sa mère Anne Cornaly, comédienne et artiste) Oana a pu développer au maximum ses facultés cognitives. De son cursus scolaire qui l'a amené jusqu'à la terminale "sans en avoir le niveau bien sûr" précise Anne, elle a gardé un véritable intérêt pour la littérature et la philosophie. Elle sera, également formée à l'art de la tapisserie à Haute Lisse par un professeur des gobelins ami de la famille. Cet apprentissage  durera 6 ans et l'amènera a collaborer activement à la création d'une immense tapisserie de 10 mètres de haut sur 9 de large destinée à couvrir un pan de mur de l'église d'Albas. Après avoir consacré une quinzaine d'années à cet ouvrage laborieux, Oana est revenue à ses  principaux centres d'intérêt qui sont le dessin et la peinture. Elle peint pratiquement tous les jours pendant plusieurs heures et lit beaucoup aussi.  Faut dire qu'à Albas, le petit village des hautes Corbières où elle vit seule dorénavant avec sa maman , les hivers sont longs et les distractions plutôt rares. Oana a toujours réalisé des dessins très colorés, mais ce n'est qu'à partir de 12 ans que la figuration est apparue dans son travail. Elle part souvent d'images toujours en noir et blanc qu'elle trouve dans des livres ou des revues et qu'elle réinterprète à sa manière, à grands traits de fusain ou d'acrylique sur divers papiers de format moyen. Ce sont des portraits, parfois des autoportraits d'artistes connus qui deviennent méconnaissables une fois revisités par Oana. Ce sont souvent des architectures, l'église d'Albas, l'hôtel de ville de Narbonne, les châteaux Cathares etc... Parfois des natures mortes ou des animaux qui sont ses principaux sujets de prédilection.

Sous l'aile protectrice de sa mère qui fait fonction d'agent, Oana expose régulièrement ses oeuvres depuis 2004. Que ce soit en Allemagne ou récemment au musée d'Ansembourg à Liège ou prochainement à la Biennale de Laudun L'Ardoise dans le Gard, ses pastels saturés de couleurs improbables et aux traits affirmés rencontre toujours un vif succès.  Son travail a également fait l'objet d'un article de 4 pages dans le numéro de septembre/octobre de la revue régionale "L'Art dans l'Air".

Si à la loterie de la vie Oana n'a pas sorti le meilleur numéro du chapeau, sa passion pour l'art et la création, lui permettent au moins aujourd'hui de suivre son bonhomme de chemin avec un bagage un peu moins lourd.

Jean-Louis Bigou

 

 

 

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