27/02/2017
Sébastien Santacreu
Sébastien Santacreu
feutre sur papier 50x65cm
feutre sur papier 50x65cm
feutre sur papier 50x65cm
feutre sur papier 50x65cm
Feutre sur papier 50x65cm
Feutre sur papier 50x65cm
feutre sur papier A4
feutre sur papier A4
feutre sur papier A4
feutre sur papier A4
feutre sur papier A4
Écrit par bigou dans II AUX ARTS...ET CAETERA, Sébastien Santacreu | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
23/12/2016
Exposition Jean et François Pous
Exposition Jean et François Pous
L'expérience de la matière
Espace Dominique Bagouet à Montpellier
du 12/10/16 au 15/01/17
En entrant dans la salle de l'exposition de Jean et François Pous, je suis aussitôt attiré, happé par les galets sculptés, gravés, accrochés au mur par séries sur toute la partie gauche de la salle. Ces pierres sont sculptés au burin en fonction de leur forme. Creusées de sillons plus ou moins profonds qui dessinent des visages, des personnages, des plantes, des animaux symboliques ou chimériques. Elles créent une sorte de mythologie primitive, qui n'est pas sans évoquer, au moins sur le plan formel, l'art pariétal.
C'est à l'âge de 87 ans que Jean Pous commence a sculpter ses premiers galets. Il continuera jusqu'à sa mort en 1973, à l'âge de 99 ans. Les dernières années de sa vie, ne pouvant plus manier le marteau et le burin, il dessine, sur toutes sortes de support, au stylo bille ou au crayon de couleur. Il laissera une oeuvre de près de 1500 pierres gravées ou sculptées et autant de dessins.
Jean Pous est un autodidacte catalan découvert par Claude Massé et reconnu comme créateur d'art brut par Jean Dubuffet. Il est né en 1875 à la frontière franco-espagnole dans une famille de 10 enfants. A 20 ans, il fonde avec deux de ses frères, une fabrique de bouchons au Boulou. Il se marie avec Henriette Lafloue dont il a deux enfants. Avec son fils François il dirigera une fabrique de bouchons jusqu'en 1956. Ce n'est qu'en 1962, après s'être résigné à prendre sa retraite qu'il commencera à créer.
La partie droite de l'exposition, consacrée aux sculptures de François, a moins retenue mon attention. Né en 1911, celui-ci développe très tôt des talents artistiques. Il sculpte et travaille les matériaux les plus divers en expérimentant différentes techniques : dessin, gravure, peinture, écriture. Il est influencé par diverses formes artistiques contemporaines ou plus anciennes, notamment par les statues et fétiches africains qui envahissent son atelier du Boulou. Ses sculptures en liège ou ses totems faits de branchages et de cordes noueuses, très peu présents dans l'expo, me semblent plus intéressants que les pierres striées ou les marbres tout en rondeur trop lissés à mon goût.
François meurt au Boulou en 2003.
Jean Pous
Dans une vitrine une pierre triface. Côté gauche une femme
En face un homme
Côté droit une femme
A côté de la sirène, la série des animaux.
Autruche, sanglier, chat, pélican,poisson, flamand rose, âne, oiseau.
Chameau, bête trapue, poisson (requin), poisson, poisson, pingouin, poule biface, volaille, taureau, lézard.
Eléphant, animal.
âne-chien, oiseau, chameau, bête trapue, poisson (requin), poisson.
François Pous
Photo vds104monespace.net
photo vds104monespace.net
Deux créations de François Pous qui appartiennent au Musée d'art contemporain de Céret et qui n'étaient pas présentes à l'expo.
Photos musée Céret
Écrit par bigou dans Exposition Jean et François Pous, VI A L'ART BRUT : EXPOS ET COLLECTIONS | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook
07/12/2016
Halima Adji
Halima Adji
Halima vit dans un Foyer d'Accueil Médicalisé dans l'Hérault. Née en 1962 à Bédarieux, elle manifeste et exprime très tôt un vif intérêt pour le dessin. Halima parle volontiers du plaisir que lui procure la création. C'est visiblement pour elle une nécessité vitale qu'elle exprime quotidiennement. Des centaines de ses dessins, sont entassés dans les placards de la salle d'ergothérapie de son établissement. Halima aime les montrer, les exposer mais ne souhaite pas les vendre. Ils sont une partie d'elle-même dont elle ne peut se séparer.
Ses dessins, le plus souvent sur papier format raisin, dans un style naïf et onirique, réalisés aux crayons de couleur, cernés au feutre, montrent des visages-masques et des corps en torsion semblant participer à une joyeuse sarabande au milieu d'objets divers et variés. Halima rempli entièrement l'espace de la feuille, ne laissant que rarement du blanc. Les fonds quadrillés, dépourvus de perspective créent une continuité dans l'ensemble de son travail, dans lequel on devine différentes périodes.
Écrit par bigou dans Halima Adji, II AUX ARTS...ET CAETERA | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook